Publié dans Editorial

Etat d’urgence !

Publié le mardi, 02 mai 2023

L’heure est grave. Péril en la demeure, l’Etat décide de prendre le taureau par les cornes.
Les autorités étatiques décrètent l’état d’urgence. En cause, la prolifération sur le territoire national de la nouvelle drogue dure « rôrô » qui menace en premier lieu les jeunes. Selon les constats sur terrain, « rôrô » fait des ravages parmi les collégiens (nes) et les lycéens(nes)  en général.
Le Gouvernement qui prend au sérieux l’ « affaire » instaure l’état d’urgence par le biais du ministère de la Jeunesse et des Sports.
Le pays est confronté à un nouvel état d’urgence aussi  dangereux que le premier. Durant au moins trois longues années (2020, 2021 et 2022), le pays a livré une bataille sans merci contre la pandémie de Covid 19. Une terrible maladie qui ne fait pas de détail.
Riches ou pauvres, petites ou grandes Nations, à travers le monde n’y échappent point. Aujourd’hui, la « bête » est maîtrisée mais pas totalement neutralisée. De nouveaux cas apparaissent mais on est tout de même assez loin des ravages des années précédentes. Toujours est-il que la prudence et les précautions sont de rigueur.
Le ministère de la Jeunesse et des Sports organise des réunions de travail conviant les diverses associations, mouvements touchant de près ou de loin les jeunes et les représentants des jeunes eux-mêmes afin de définir les stratégies à adopter.
Ajoutons que tout péril menaçant la jeunesse d’aujourd’hui touche le présent et l’avenir de la Nation toute entière. Le vieux slogan du « Livre Rouge » de l’Amiral Didier Ratsiraka (Deuxième République), stipulant que « les jeunes sont garants du lendemain », doit être mis à jour. Ils sont déjà responsables du présent comme de l’avenir du pays ! 
L’instauration de l’état d’urgence répond légitimement à la gravité de la situation. L’un des problèmes des pays en développement, au même titre que les pays riches, réside dans l’addiction aux drogues dures des jeunes. Madagascar, réputée pour être la plaque tournante du circuit de la drogue dans l’Océan Indien, se trouve enlisée dans le cercle vicieux de ce fléau.
Les observateurs n’en reviennent pas. Pourquoi cette nouvelle drogue qui s’obtient à des prix assez chers parvient-elle à gagner du terrain chez les jeunes ? La réponse n’est pas si difficile que cela. Au commencement, les dealers offrent « gratuitement » le produit jusqu’au point où les nouveaux adeptes arrivent au stade de la dépendance.
Ensuite, c’est une question d’habitude dictée par le « manque ». Et on finit par voler sinon commettre des crimes pour s’en procurer.
Que faire ? Il s’agit d’un travail de longue haleine avec la participation de tous. Une action de sensibilisation, de conscientisation et d’éducation en partant de la cellule de base à commencer par la famille puis la société toute entière et surtout l’école. La contribution de tous les éducateurs de quelque niveau que ce soit est indispensable.
L’instauration de l’état d’urgence n’est que le début d’un long processus. Il faudra de la ténacité, de la vigilance et… de la patience.
Ndrianaivo                                                                     

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Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

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